Le réalisateur Nagae tente sans cesse de repousser les limites du JAV. Il ne déroge pas à la règle avec NSFS-263, au point que l’acteur-figurant qui joue le mari de la belle bafouée s’est pris au jeu et a accepté de participer à une scène érotique… Un fait suffisamment rare pour être relevé.
Kaho (Kashii Kaho) et son époux décident de s’installer à la campagne. En citadins de base, ils ne connaissent pas les us et coutumes des autochtones, qu’ils méprisent d’ailleurs un peu aussi…
Quoi qu’il en soit, les ouvriers se montrent épatés par le décolleté et le short ras la foufoune que madame exhibe innocemment.
Cela suffit à décider le mari de se moquer de ces ploucs sur les réseaux sociaux. Les conséquences s’avèrent dramatiques… Car ces gens qu’il sous-estime ne sont pas sans cœur.
L’un d’eux, en particulier, se montre particulièrement touché par les propos tenus. Déjà ses amis décident de le venger.
On s’avoue frappé par les moyens franchement à la hauteur mis à la disposition de cette histoire, crédible de surcroît.
De la petite maison cossue qui abrite le couple à la fabrique où s’activent les ouvriers, en passant par la nature nippone qu’il faut défricher, les lieux de tournage se révèlent particulièrement riches et nombreux.
L’interprétation, pour sa part, se montre tout simplement exceptionnelle.
Quant à la réalisation, elle se hisse à la hauteur des meilleurs Nagae.
Ainsi, les séquences de sexe peuvent être vues sur deux plans…
Sexy, elles le sont assurément grâce à Kashii Kaho.
Mais la mise en scène transcende ici le caractère pornographique de l’ensemble.
Ainsi après la première scène de viol, il y a cette séquence étrange où quatre ou cinq hommes entourent la pauvre Kashii Kaho et se repaissent de leur victime, à l’instar de zombies. Ils ne sont pas loin de mordre dans la chair.
La suite montre un viol silencieux chargé de non-dits… L’absence de gémissements dénote de l’absence de plaisir. Les quelques paroles échangées ne servent qu’à guider les actes. Il y a une dette à faire payer, et le sexe semble le meilleur moyen pour y parvenir. Chez Nagae, le sexe n’est dès lors qu’un moyen pour exercer sa vengeance, comme une corvée, lorsque la situation l’exige.



















