Mariée depuis quatre ans, Rei entretient une relation extra-conjugale avec un ancien petit ami du lycée dans START-237. Lorsque l’époux découvre ce qui se trame derrière son dos, il ne peut empêcher le désespoir de le contraindre à violer Rei. Pour la jeune femme, cette violence va tristement ponctuer la période qui suit, toutefois adoucie par les moments plus intimes et tendres qu’elle vit avec son amant, jusqu’à ce qu’elle se décide à quitter son mari.
Si le réalisateur Yazawa Reshi-bu nous avait habitués à des JAV nettement plus scabreux par le passé, un désespoir certain transparaît néanmoins de START-237. Il s’agit là, probablement, de la marque de fabrique du réalisateur, en particulier visible lors des scènes dans lesquelles figurent Rei et son époux. Ces dernières tranchent radicalement avec celles, plus tendres, espiègles et ludiques réunissant la jeune femme et son amant.
De manière subtile, START-237 délivre cependant un message somme toute plutôt pessimiste, symbolisé par l’un des derniers plans, renvoyant à celui du début du film lorsque Rei passait de bons moments avec son mari. Un effet qui donne la sensation que la jeune femme se trouve dans une boucle sans fin et que les jours heureux qu’elle vit actuellement connaîtront fatalement la même destinée.
Un message finalement assez profond, délivré alors que 99 % du JAV consiste en des scènes de sexe. Force est de constater que, au-delà de ses ambitions masturbatoires, le JAV s’est construit un esthétisme lui permettant de délivrer aussi, et en quelques images symboliques, des idées et des émotions. À ce titre, la découverte de la tromperie dont le mari est la victime fait peine à voir.
Enfin, sur le plan esthétique, Kamiki Rei, créature de rêve, permet aux images de délivrer ce qui se fait de plus beau actuellement dans le domaine.
