Après avoir massacré trois hommes dans l’insolent START-073 (dont une émasculation avec les dents !), Minamo tente de se racheter en montrant une facette nettement plus romantique de son talent avec START-148.
L’idole, qui est en passe de devenir l’une de nos préférées, se retrouve cette fois-ci à passer une semaine chez le père de l’enfant dont elle est la nounou. Autrement dit, une semaine d’adultère torride s’annonce.
C’est néanmoins par sa simplicité que START-148 brille… Exemple : Lorsque le garçon, Nick, se coupe le doigt avec un couteau, Minamo appose un pansement. La sollicitude se marie à un regard d’une rare intensité, suffisamment exquis pour faire comprendre au jeune père les sentiments que la jeune femme éprouve pour lui. Délicatement, les deux amants se déshabillent alors l’un après l’autre. Dans le silence, sans dire un mot. Tout cela est bien joli, voire même touchant.
Le mérite revient évidemment à Minamo incroyablement émouvante, mais pas seulement. Son partenaire, Nick, s’adapte effectivement et avec justesse à la délicatesse de la fascinante Minamo. Par ailleurs, à la réalisation, Dazai Chinpo démontre toute l’envergure de son talent. Le metteur en scène porte au pinacle le charisme de Minamo, tout comme il l’avait déjà fait pour Ogura Yuna. Preuve que la qualité de STARS-990 n’était donc pas due au hasard.
START-073 bénéficie même d’un véritable découpage. Comme en témoigne ce pansement qui revient à plusieurs reprises, symbolisant l’affection que les deux tourtereaux se portent. Mignon et multicolore, le pansement doit être changé à la fin de la semaine lorsque revient à la maison madame l’officielle. Nick ouvre alors le meuble à pharmacie et ne trouve rien d’autre que des pansements classiques, marrons, ordinaires, tristes. Si ces petits moments à l’eau de rose sont capables de vous attendrir, nul doute que START-148 saura vous ramollir… Pas vraiment la fonction d’un film film classé X, mais bon… À regarder en écoutant Indigo la End.
