Yazawa Reshi-bu, réalisateur de SDMF-040, s’est spécialisé dans les sujets tordus, figure de proue de la bonne (ou mauvaise) réputation du X nippon… Par exemple, SDDE-700 était un (faux) documentaire sur une famille pratiquant l’inceste dans la joie et la bonne humeur. Tandis que REAL-836 s’articulait autour d’une famille en quête d’un membre féminin pour devenir vraiment parfaite…
Pire, en janvier 2024, devant la caméra du réalisateur déviant, Ippei Nakata incarnait un conducteur de taxi qui, pour éviter le burn out, emmenait sa fille dans les bois la nuit pour s’envoyer en l’air.
Dans SDMF-040, on retrouve justement Ippei Nakata, mais cette fois-ci en chef cuistot auréolé d’étoiles. Pour le plus grand plaisir des gastronomes, il ouvre son propre restaurant. Et les clients se demandent quel est cet ingrédient mystère qu’il ajoute à ses plats pour leur donner ce goût si particulier…
Dans un X occidental, nul doute que ce composant serait le propre sperme du cuistot. Et tout le monde trouverait cela très drôle.
Sauf qu’ici, nous sommes dans un X nippon… impossible de se contenter d’un assaisonnement aussi convenu et peu déviant !
Ne faisons pas durer le suspens. Les épices utilisés par chef Ippei se composent des sécrétions de sa fille. qui l’assiste gentiment et poliment en cuisine. Salive et liqueur vaginale sont naturellement prélevées à la source par l’artisan consciencieux du travail bien fait. Il va de soit que pour sécréter tout ça, le bonhomme n’a pas d’autres choix que de mettre lui-même la main à la pâte…
Ainsi, nous assistons à des images décadentes sur fond de morosité. L’ambiance est renforcée par l’absence totale de musique. Et de sourires, bien sûr, puisque le sexe est évidemment pratiqué sans joie, même pas celle du travail bien fait… En effet, seule la conscience professionnelle motive nos deux ouvriers automatisés. Dans ce tableau, les cuisines étincelantes, car l’hygiène c’est important dans les métiers de la bouche, augmentent encore l’effet clinique.
Comme à son habitude, Ippe Nakata est impeccable en papa qui ne s’est jamais remis du départ de son épouse, au point d’entraîner sa fille dans sa perte.
Miyoshi Yuzuka, pour sa part, se montre exceptionnelle dans ce rôle de gamine paumée. Elle ne comprend pas trop ce qui lui arrive. Mais elle obéit vaille que vaille à une autorité parentale, qu’il ne faut jamais remettre en question.



















