| Scènes: | ![]() |
| Scénario: | ![]() |
| Réalisation: | ![]() |
| Intérêt: | ![]() |
Mei Isawa travaille avec une belle petite ordure qui va la faire chanter. Après l’avoir violée à son domicile, il attend le retour de la fille adoptive de sa victime pour continuer l’humiliation de son souffre-douleur, cette fois-ci sous les yeux terrifiés de la gamine.
SAME-012 propose un huis clos oppressant. Tout le film se déroule dans l’appartement des deux femmes.
La vidéo déborde d’images chargées d’un érotisme sadique : le collant déchiré de Mei Isawa, son corps arqué débordant de sensualité devant sa fille en tenue d’écolière, la prise en levrette de Mei et le visage apeuré des deux femmes l’une en face de l’autre…
L’ambiance feutrée est assurée par des tons sépias dans des décors modernes et impersonnels, soulignant l’impression d’isolement.
Mêler l’érotisme et la violence, c’est une peu le sucré-salé en cuisine, pour SAME-012, la réalisation parvient justement à marier et flatter ces deux aspects pourtant contradictoires.
Le chef d’orchestre reste cependant Oshima Takeshi, excellent acteur, en verve dans son rôle, faisant faire ce qu’il veut aux deux femmes. Il libère son imagination, livrant à la caméra des images riches et troublantes comme celle où il viole l’une des femmes tandis que la seconde regarde la scène les poignets attachés au canapé, ou lorsqu’il exige que la mère nettoie sa fille dans la salle de bain après qu’elle se soit urinée dessus…
L’usage du japonais est essentiel pour comprendre les motivations des personnages














