NSFS-361 bouscule les coutumes puisque, pour une fois, c’est Abe Tomohiro lui-même qui se retrouve affligé du fantasme de voir son épouse, incarnée ici par Ikuno Machi, impliquée sexuellement avec de parfaits inconnus. Tout commence un soir alors qu’ils sont tous les deux accoudés au bar. Le couple abuse un peu trop des boissons alcoolisées. Machi s’excuse pour se rafraîchir aux toilettes. Comme la jeune femme tarde à revenir, Tomohiro décide de venir à sa rencontre.
Devant les toilettes, il trouve son épouse assise et étourdie. Elle n’est pas seule. En effet, deux hommes profitent de l’état d’ébriété avancé de la jeune femme pour la peloter discrètement. Choqué, Tomohiro vient au secours de sa belle et sermonne les deux malappris. Tomohiro est furieux mais, étrangement, s’aperçoit que la scène l’a également émoustillé…
Une année plus tard, pour son travail, Tomohiro se rend dans un sauna accueillant des personnes de sexe différents. Là, il entend parler d’une auberge où l’on peut emmener son épouse rencontrer des hommes…
Les protagonistes masculins, toujours les mêmes, connaissent parfaitement la musique de cette série emblématique et livrent des saynètes bien rodées mettant parfaitement en valeur la très jolie Ikuno Machi. L’idole joue d’ailleurs parfaitement les épouses dociles qui se laisse emporter dans des situations branques.
Toutefois, force est de constater que Nagae marque une nouvelle étape en s’emparant à nouveau du sujet. Le changement de cadre de l’action s’avère évidemment profitable à NSFS-361, mais c’est surtout dans le ton, plus détendu, qu’on note une évolution. Ainsi c’est dans une ambiance relâchée, amusante, que se déroulent les ébats. Par ailleurs, c’est peu dire que Nagae se surpasse, profitant du changement de décors pour livrer des images sensuellement explosives se déroulant dans des lieux jolis et accueillants, baignés de couleurs chaudes. En utilisant les différentes profondeurs de champ pour multiplier les perspectives, le réalisateur livre même des séquences franchement chargées d’un érotisme affolant, s’enchaînant les unes aux autres…
Du grand art, assurément.



















