Dans NSFS-291, Yoshimura (Fumitaka Yoshimura) est masseur. Il officie à son domicile, ce qui lui a permis d’installer un miroir sans teint à l’insu de ses clients. Il se tient derrière la vitre lorsque les dames se déshabillent pour revêtir la blouse. Un rituel bien huilé, qui fonctionne à merveille. Un jour, à sa porte, l’un de ses clients habituels dépose son épouse que le voyeur connaît déjà. En effet, par le passé, il avait soigné la jeune femme alors qu’elle était encore lycéenne. Il ne l’a jamais oubliée. Et, aujourd’hui, il ne va pas se contenter de la mater derrière le miroir. Ainsi, après avoir drogué la cliente, il entreprend de la violer pendant qu’elle est inconsciente.
Si le scénario de NSFS-291 s’avère plutôt basique, l’histoire n’en est pas moins sublimement menée par l’excellent Tomitake Taro. Le réalisateur exploite habillement les quelques espaces mis à disposition par le sujet et pendant lesquels il n’y a pas de sexe pour proposer une étude du violeur. D’un trouble condamnable mais inoffensif tant qu’il reste secret, il gravit les échelons de manière irrémédiable. D’abord en suivant sa victime dans la rue, puis en la violant. Et les coups pleuvent lorsque la malheureuse se défend. Fumitaka Yoshimura se montre excellent et démontre que, comme les drogues, les petits délits mènent à des pratiques plus dures ou violentes.



















