Akimoto Sachika débute dans le JAV… Parions qu’elle devrait se faire remarquer. L’idole est d’une beauté rare. Son visage aux lignes délicates peut exprimer de nombreuses émotions, comme elle le démontre pour son premier drame : NSFS-251.
Jeune épouse, Sachika attend sagement son mari à la maison. Un soir, son époux ramène du travail un collègue complètement saoul. Il installe l’étranger dans la chambre d’amis. C’est alors que l’époux indélicat décide de faire l’amour à sa femme pendant que l’enivré cuve son vin…
Dès le lendemain, Sachika se met à fantasmer sur son invité d’un soir. Plus tard, l’homme se présente à la porte et la jeune femme le laisse la violer…
À partir de ce moment, et pour tromper l’ennui, l’épouse laisse libre cours à ses fantaisies de viol. Jusqu’à finalement aguicher les deux laveurs de vitre de son immeuble.
Nagae aime mettre en images le fantasme féminin du viol. Reconnaissons qu’il le fait à merveille. Mais si NSFS-251 est admirable, c’est aussi parce que le talent de Nagae a rencontré Akimoto Sachika… La manière avec laquelle l’idole aguiche les deux laveurs de vitre est déconcertante… Après s’être déshabillée, la femme s’installe dans un fauteuil pour se masturber en regardant les deux nigauds droit dans les yeux. Plus loin, elle se laissera prendre, feignant une légère opposition. Une fois l’affaire terminée, l’épouse se rhabille et disparaît sur-le-champ. Derrière la porte qu’elle vient de fermer son sourire triomphant…
Toute la séquence est exécutée sans émotion, cliniquement.
Dans NSFS-251, tout se tient. La réalisation, les décors, les lieux de l’action, le rythme, l’érotisme, la réflexion. Car, Nagae ne se contente pas de brosser sa thématique pour faire plaisir à la libido masculine. Le réalisateur embrasse le sujet dans son ensemble et évoque l’ennui de la femme mariée, cantonnée à sa cuisine, sa vie sexuelle décevante, le pouvoir de la femme sur les hommes grâce au sexe, la perte de contrôle…
Superbe.



















