NSFS-127 : Chinami Matsukawa s’abîme dans son fantasme

NSFS-127 : Chinami est une femme mariée mais sa vie sexuelle de petite bourgeoise ne la remplie pas d’aise. Ainsi, un jour, sur un coup de tête, elle décide de se cacher dans les toilettes qu’utilisent les ouvriers s’activant sur un chantier. Là, à moitié nue, elle laisse la porte ouverte et attend. Deux types entrent finalement et s’apprêtent à ouvrir la cabine… Mais Chinami manque de courage et referme soudainement la porte à clef. Le soir même, dans le lit conjugal, elle se repasse la scène et se masturbe à côté de son époux endormi.

Le lendemain soir, alors que son mari n’est pas à la maison, elle décide de rôder autour du bar où se rendent régulièrement les ouvriers… Outrageusement vêtue, elle ne met pas longtemps à éveiller leur curiosité… Cependant, est-ce vraiment ce que désire Chinami ?

La réalisation de NSFS-127 est superbe, se permettant de prendre le temps pour développer son intrigue et créer des effets de style pour appuyer l’effondrement de Chinami dans son fantasme… Par exemple, il y ce plan qui se glisse sous la robe de la jeune femme alors qu’elle se dirige vers les travailleurs… L’image dévoile alors l’absence de soutien-gorge, soit la préméditation de l’épouse bientôt infidèle.

En parallèle, la musique résonne comme une sirène et annonce l’apothéose de la scène finale qui se déroule dans les toilettes en compagnie d’une demi-dizaine d’hommes recouverts de cambouis. À ce moment, la frustration de Chinami explose littéralement, dans un endroit sale et vicié. Le symbole est intéressant.

Les dernières images de NSFS-127 sont, quant à elles, réservées au mari. Elles se passent de commentaire… Car, cette fois-ci, c’est pour lui que la porte des toilettes restera fermée…

C’est peu dire que Chinami Matsukawa est parfaite pour ce rôle. En effet, son corps fin sied parfaitement à l’image d’une femme frustrée. De même, son visage anguleux et expressif laisse parfaitement passer les émotions contradictoires que ressent son personnage.