L’histoire écrite pour MIMK-202 se déroule dans un futur proche dont la nature a repris les rênes… Constatant l’inquiétante courbe démographique nippone, Gaïa répand sur la population une maladie aux symptômes équivoques. En effet, les personnes atteintes par le mal, qui les prend sans prévenir, voient leur libido décuplée. Une demi-heure, c’est le temps qu’il reste aux malades pour passer à l’action. Sans quoi, la pression trop forte déclenche une crise cardiaque. C’est la mort assurée. Face à la maladie et pour éviter des centaines de décès, le gouvernement a mis en place des mesures drastiques, en particulier une loi imposant aux femmes qui se trouvent près des victimes au moment où elles contractent la maladie de faire le dos rond et de se soumettre à une partie de jambes en l’air…
Pour illustrer cette utopie, ou dystopie selon où l’on se place, trois histoires composent MIMK-202. La première se déroule lors d’un mariage ; le curé contracte la drôle de maladie alors qu’il allait unir un couple. Dans l’église, alors que les témoins dépités quittent les lieux, l’homme de Dieu commet l’irréparable et s’en donne à cœur joie sous les yeux désabusés du mari dont la nuit de noces vient de tomber à l’eau.
La seconde histoire s’avère bien moins originale, puisque que c’est le fiston qui s’est laissé infester par le virus. Heureusement, maman est là.
Le final se révèle bien plus intéressant… Dans une rame de métro, une adolescente (Seina Arisa) doit faire sa B.A. pour sauver la nation. Mollement, elle laisse un monsieur s’affairer. Sur le siège à côté se trouve un autre passager, incarné par l’indécrottable Tony Ohki, se lamentant de ne pas être atteint par la maladie, lui.
La crédibilité des saynètes n’est pas de mise. Rarement un curé aura aussi peu ressemblé à un curé. Quant au couple formé par le fiston et sa maman, le premier s’avère trop vieux, la seconde bien trop jeune. Seule la fin avec les élucubrations d’un passager obligé d’assister à des ébats sans pouvoir y participer sort du lot.
Toutefois, MIMK-202 propose une brochette de filles pulpeuses et franchement superbes.
















