Dans JUR-322, le mari de Nao (Jinguuji Nao) est harcelé par le fantasme de voir son épouse aux prises avec d’autres hommes. C’est pourquoi, timidement, il approche le propriétaire d’une boîte échangiste (Takeshi Oshima) qui va tout simplement lui suggérer de lui emmener son épouse…
Ce qui va suivre n’est pas un viol, mais la démonstration de la force de persuasion des personnes à la sexualité débridée, mais surtout libres. Quoi qu’il en soit, le contraste avec la timidité affichée par la jolie Nao fait des merveilles à l’écran. La réserve du couple débutant qui se retrouve embringué dans une valse de sensualité transparaît d’une manière franchement sulfureuse à l’image, délivrant de véritables flots de figures incroyablement sexy.
Huitième merveille du monde, Jinguuji Nao embrase déjà par sa seule présence n’importe quel porno. Employée comme ici dans un JAV au scénario avec du sens, on atteint alors aisément des sommets en matière de sensualité. L’idole incarne de manière sulfureuse la jeune épouse inhibée se transformant irrémédiablement en femme totalement décomplexée, au fur et à mesure que les trois hommes font céder ses dernières barrières. Et, en attendant que l’inévitable se produise, sa partenaire féminine dédramatise et l’encourage à se libérer pendant qu’elle s’occupe de son époux devenant, lui aussi, de moins en moins maladroit.
La caméra, toujours en mouvement comme pour mieux retranscrire le bouillonnement sensuel de l’action, ne perd, en outre, aucune des meilleures poses et tire la quintessence du spectacle proposé, par ailleurs joliment mis en lumière à l’aide d’un éclairage feutré, intime, chaud et coquin.
Avouons que les séquences polissonnes sont magnifiquement captées par la caméra de Kimura Hiroyuki, lui qui s’était précédemment rendu responsable des meilleurs épisodes de la série des épouses se soumettant à des photos de charme, comme JUQ-201 où Jinguuji Nao se dévoilait déjà devant sa caméra, ou encore JUQ-886, cette fois-ci avec Oshikawa Yuuri.
En tout état de cause, JUR-322 est une formidable démonstration que la qualité de la pornographie dépend très largement de l’implication d’une équipe. Or, ce que livre ici la bande s’avère franchement exceptionnel.

















