Honnête artisan du JAV, Kimura Hiroyuki brille cependant principalement dans la série des épouses acceptant de se soumettre, plus ou moins volontairement, à des photos de charme. Un sous-genre auquel appartient JUQ-886. Et pour lequel le réalisateur a aussi livré quelques-uns des mets les plus savoureux, comme JUQ-201 avec l’inoubliable Jinguuji Nao.
Si la qualité des vidéos dépend grandement du talent de l’idole, encore faut-il savoir la mettre en valeur, retranscrire la cupidité des autres hommes, transmettre correctement les émotions contradictoires du mari dépossédé de son bien le plus précieux… Autant d’émotions que Kimura Hiroyuki sait parfaitement traduire à l’écran. Ainsi, le réalisateur filme au plus près les charmes de la belle, s’éloigne pour des plans larges afin de capter la fascination qu’exerce son corps puis, caméra à l’épaule, tourne autour du mari déconfit, avant de terminer sa valse sur l’inquiétant Takeshi Oshima, décidément abonné aux rôles de types égoïstes et insensibles.
L’ensemble se révèle si efficace et précis qu’il faudrait montrer JUQ-886 dans les écoles de JAV… Si elles existent.
Kimura Hiroyuki remplit, de son côté, parfaitement sa part de travail. La jolie plante, sous-exploitée dans des JAV souvent trop routiniers, bénéficie à l’occasion de JUQ-886 d’une excellente exposition.

















