Dans JUQ-464, Maki (Houjou Maki) et son époux fêtent les dix années d’un mariage heureux. Pour commémorer l’événement, Maki demande l’autorisation à son époux de participer à une séance de photos de charme… Que répondre à une sollicitation aussi incongrue ? Peu après, le patron Oshima (Takeshi Oshima) trouve son employé troublé dans un couloir du bureau. Une fois dans la confidence, l’opportuniste lui conseille un photographe qu’il connaît bien.. Tous les quatre se rendent chez l’artiste… Ce sera la dernière fois pour l’époux de Maki, mais pas pour les autres…
On ne reviendra pas sur l’histoire désormais bien connue de cette série. Le réalisateur Kimura Hiroyuki a d’ailleurs déjà mis plusieurs fois l’intrigue en boîte. D’abord avec Yumi Kazama (JUL-924). Puis avec Jinguuji Nao (JUQ-201). Ici encore, le vidéaste, déjà responsable de l’excellent JUQ-007, parvient à s’octroyer la collaboration d’une star du X nippon, Houjou Maki. Probable que sa prestation dans JUQ-397, où elle était strip-teaseuse, hante encore les mémoires…
Ici, Houjou Maki est belle, comme toujours. En outre, ses talents d’interprétation ne seront plus à démontrer non plus une fois visionné JUQ-464. Elle fait parfaitement illusion en femme qui sait ce qu’elle veut, au risque de détruire son couple.
Si le scénario de JUQ-464 ne réserve aucune surprise, quelques effets agréables permettent de renouveler l’intérêt de cette nouvelle variation d’un thème rabâché… Ainsi, une voix off du mari moralisateur se fait entendre alors que son épouse arpente les rues pour se rendre innocemment à sa séance photo. L’effet renforce la sensation de perte de contrôle du bonhomme.
Un sujet qui n’est pas qu’anecdotique… Takeshi Oshima, en patron sûr de lui et manipulateur, prend assurément la place du mari dans le rôle de celui qui décide…
Sur le plan esthétique, la dernière séquence est superbement orchestrée avec, au fond de la pièce, des images de la belle projetées sur un mur blanc, tandis qu’elle se démène avec deux hommes.
Sur tous les points, un grand JAV.
